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Faucardage de l’Egéria sur la rivière Vendée à Fontenay le Comte

Publié le 4 juillet 2022

L'Egéria recouvre la totalité de la Vendée face à la Sous-Préfecture de Fontenay le Comte

Le balai des faucardeurs

La lutte contre l’Egéria densa, plante invasive se développant par le fond sur le lit mineur, nécessite des moyens spécifiques.

La colonisation apparue en 1997, est essentiellement concentrée sur la rivière Vendée dans le secteur de Fontenay le Comte, même si elle est connue jusqu’à l’Ile d’Elle mais dans des proportions moins conséquentes.

Actions menées depuis 2007 par le SmVSA.

  • travaux de faucardage réalisés fin juin début juillet (une fauche selon le développement) à l’aide d’engins amphibies faucardeurs,
  • produits de coupes sont récupérés puis stockés temporairement pour ressuyage,
  • la plante est évacuée au centre de compostage de Foussais Payré pour être valorisée par la suite.

D’importants moyens sont déployés pour limiter toute propagation de l’Egéria densa :

  • barrages flottants,
  • bâches pour stockage,
  • moyen de transport.

 

La bateau faucardeur et la barge

L’entreprise EDIVERT a débuté le chantier le 27 juin et se poursuivra jusqu’au 14 juillet. Le coût de l’opération est de 38 000 € TTC, financé par la taxe GEMAPI et le Conseil Départemental de la Vendée (40%).

 

 

 

 

L’Egéria, un éternel recommencement ?

Dans le cadre de la stratégie d’intervention sur les espèces invasives, une réflexion s’est engagée depuis 2019, entre le SmVSA et la ville de Fontenay le Comte, afin d’optimiser les résultats de cette opération, dont les effets positifs n’ont qu’une courte durée (quelques semaines), la plante repoussant assez rapidement. Il en ressort que :

  • Le linéaire d’intervention est réduit à la partie centre-ville et sans systématiquement faucarder 100 % de la surface de la voie d‘eau (suivi à effectuer sur les repousses à n+1) ;
  • La cale de mise à l’eau de la Plaine des sports doit être repensée pour être mieux adaptée aux engins et à l’environnement du site (piste cyclable, parcours sportif, accès pour mise à l’eau des pompiers, etc…) ;
  • Plus largement, une réflexion doit être menée sur les autres facteurs, telle que la qualité de l’eau, la hauteur d’eau qui joue un rôle majeur sur le développement de l’Egéria sur ce bief (lame d’eau favorisant son réchauffement, débit stagnant, envasement du substrat, …).